Pitons dantesques, plateaux désertiques, plage de sable
blanc et volcans furieux... Ce pays est « un théâtre des géographies du
monde ». Et un charmant métissage entre civilisations africaine et
latines.
Une journée à Sao Filipe :
Le
premier son que l’on entend ? Un bruit de moteur qui résonne de loin. C’est
la barque d’un pêcheur qui arrive sur les rives avec des mérous, des langoustes,
et autres animaux de mer. Sur les quais, les intermédiaires les attendent, prêt
à négocier. Ce sera le plus malin qui remportera les plus beaux poissons de la
journée. Et après, le calme revient. La journée, les femmes parlent, quand les
hommes font la sieste. Jusqu’à la sortie de l’école, où là, les enfants
improvisent un match de foot, souvent avec une paire de chaussettes à la place
du ballon. Souvent encouragés par les hommes, qui n’attendent qu’une chose, le
résultat du « Totoloto », sorte de loto local, pendant que quelques
femmes vendent des beignets. Le soir venu, l’ambiance mollesse laisse place à
une ambiance plus dansante.
Un pays immense :
Entre
mélancolie et bonheur ultime, le cap vert, îles isolées de 500 km des côtes
africaines, comprend un espace de 10 îles et 8 îlots, très distants des uns des
autres (presque 4000 km²). Un des points fort du Cap-Vert ? Sa diversité
géologique : c’est au Nord, les villes de Santo Antao et Sao Vincente font,
entre autres, la notoriété de l’île. Santo Antao pour ses hautes vallées, et
Sao Vincente avec son spectaculaire carnaval se déroulant en Février. A l’Est,
les îles de Sai, Boa Vista et Maio débordent de sable blanc, idéale pour les
adeptes du farniente. Au Sud, sur l’île de Santiago, se trouve la capitale du
Cap-Vert, Praia. A quelques heures de la capitale, il existe un parc à ne pas
louper, sous aucun prétexte : le parc naturel de la Serra Malagueta. Fait
de crêtes escarpées et de vallées, le parc réserve aux randonneurs des paysages
de toute beauté. Sur l’archipel, le manque d’eau douce a permis le
développement d’une faune endémique. La citadelle de Cidade Velha, véritable
centre historique, et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009.
Enfin, à l’Ouest, l’île de Brava, l’île volcanique. Ses pitons toisent l’océan
et les terres agricoles touches les falaises. L’île voisine, l’île de Fogo, est
elle aussi dominée par un volcan répondant au nom de Pico. Haut de 2 830m,
la terre noire y est si riche, qu’il possible d’y voir pousser des arbres
fruitiers, des vignes et des caféiers.
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Une gastronomie
exquise :
La viticulture
au Cap-Vert offre des vins d’exception : la variété tinto (rouge),
assommée par le tanin, est extremement forte, qui s’explique par la rusticité
du sol grâce au pouzzolane, roche naturelle. Issu d’une viticulture jeune de 120 ans, les
vins de Chad as Caldeiras se déclinent en rouge, blanc, rosé et passito (sorte
de vin de paille).
Une
chanteuse au timbre sensuel :
C’est
Cesaria Evora qui porte se titre au Cap Vert. Le mélange entre guitare et
timbre exceptionnel, à reussi à la chanteuse. L’aéroport porte même son nom,
tout comme les billets de 2000 escudos arborent son visage. Sa maison, posée en
face de celle du gouverneur, fait office de lieu de pèlerinage. Le café Lisboa vous permettra de découvrir
plein d’anecdotes sur la chanteuse. Il pourra vous être raconté les fois où,
les touristes de l’époque, étaient sommés d’aller aux portes de la chanteuse,
et qu’elle les recevait avec un grand sourire et une poignée de chips.
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